La baisse continue des taux d'intérêts décidée par les banques centrales ne peut plus être compensée par les réserves constituées par les assureurs.
Les anciennes obligations avec des rendements intéressants soldées à termes sont de moins en moins présentes dans les portefeuilles des assureurs.
Les nouvelles obligations souscrites le sont à des taux quasi nuls ou négatifs.
Cette situation va perdurer encore longtemps ce qui met les fonds en euros quasiment hors jeu pour ceux qui recherchent de la performance (légitime) encore avec le risque le plus faible possible.
Les gestionnaires de grands fonds obligataires à hauts rendements travaillent sur des obligations à risque et gèrent en dynamique ces obligations pour profiter des écarts de taux, utilisent les options et tous les leviers modernes.
Il n'y a qu'à regarder les fonds flexibles, à allocations prudentes.....comme je l'ai souvent relevé dans mes interventions.
Dans la prochaine décennie nous devrons prendre en main plus délibérément la gestion de nos contrats en surpondérant les unités de compte au détriment des fonds en euros.
Nous accusons les assureurs de tous les maux quand ils mettent en place des contraintes dans les versements.
Mais au fond, ils n'ont pas le choix.
On ne va pas contre la tendance.
arrêtons de nous lamenter...soyons proactifs !