31/01/2019 - Nous changeons de paradigme

Regardons ce qui se passe qui confère à l'incompréhension pour les bien pensants que nous croyons être. 

Les économistes sont censés nous donner le LA de l'évolution du monde. Le paramètre prépondérant est la croissance ( référence à l'évolution du Produit Intérieur Brut).

Ils analysent les cycles économiques à l'ancienne et sont surpris de la longévité du cycle actuel.

Les Cassandres nous prédisent le pire depuis plusieurs mois, même avant le retournement des marchés mi-2018.

Les analystes (des entreprises) scrutent les stratégies des entreprises, les bilans et les comptes d'exploitation. Pour 2018, les résultats sortent corrects et les perspectives 2019 également. 

Les marchés qui s'intéressent aux résultats futurs des entreprises accompagnent l'optimisme des analystes et font pression sur les banques centrales en faisant varier les indices à qui mieux mieux.

Les banques centrales  FED, BCE ...prennent des positions dans le sens du poil et régulent les émotions négatives des marchés. 

Comme les volumes de transactions sont réduits du fait que de nombreux opérateurs sont tétanisés par la peur, les mains invisibles(gros intervenants) n'ont aucun mal pour mener la danse.

Les cassandres sont aux abris et trépignent en voyant les indices retrouver leurs plus hauts. 

les buy and holdeurs comptent les points 

les traders ne trouvent pas de tendance clairement établie. 

que se passe t-il au fond ?

Mon hypothèse est que la digitalisation de la société et le développement des objets connectés ont déjà transformé le business des entreprises en leur permettant des gains de productivité substantiels.

De nouveaux services lucratifs apparaissent.

Les chiffres d'affaires et les marges progressent sans que la progression réelle de la richesse (au sens commun où on l'entend jusqu'à présent) soit totalement prise en compte dans le PIB.

C'est bien de comptabiliser les avions construits et vendus, les maisons et appartements neufs...etc

Mais le compte n'y est pas. 

Il faut changer nos références économiques pour retrouver la véritable confiance qui sera un catalyseur supplémentaire

C'est pourquoi je reste raisonnablement  optimiste.....pour le moment !